Oncologie

Cancer du sein

Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme (1). 99 % des cancers du sein surviennent chez la femme et près d’une femme sur 8 souffrira d’un cancer du sein au cours de sa vie (1).

Même si le cancer du sein est le plus meurtrier (2), détecté tôt, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10 (1).

    • Le cancer du sein est une tumeur maligne affectant la glande mammaire. Les adénocarcinomes sont les types de cancer du sein les plus fréquents (95% des cas) (1)
    • En 2018, en France, on estime que (1) :
      • près de 59 000 nouveaux cancers du sein ont été détectés,
      • plus de 12 100 décès ont été attribués à ce cancer,
  • Ainsi le cancer du sein est celui qui représente la première cause de mortalité chez la femme (soit 14 % des décès féminins par cancer en 2018) (2).
  • Cependant, ces 30 dernières années, même si le nombre annuel de nouveaux cas de cancer du sein chez la femme a augmenté (+1,1% par an en moyenne), le taux de mortalité a quant à lui baissé d’année en année (2).
  • La prise en charge d’un cancer du sein fait appel à une équipe pluridisciplinaire : chirurgien, radiothérapeute, oncologue, médecin traitant, qui en concertation déterminent le traitement le mieux adapté à chaque femme (1).
    • Le choix du traitement dépend (1) :
      • du type de cancer du sein et de ses caractéristiques définies par son analyse anatomopathologique ;
      • de l’existence ou non de récepteurs hormonaux aux oestrogènes et à la progestérone au niveau des cellules cancéreuses (cancer du sein hormone-dependant / à récepteurs hormonaux positifs) ;
      • de la présence de la protéine HER2 (« human epidermal growth factor receptor 2 » ou récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain) à la surface des cellules mammaires (tumeur HER2 positive) ;
      • de la localisation de la tumeur au niveau du sein ;
      • de sa taille, de l’existence ou non d’une atteinte des ganglions lymphatiques ou de métastases ;
      • de l’état de santé de la patiente.
    • Le traitement du cancer du sein repose principalement sur la chirurgie, qui, selon les cas, sera complété par de la radiothérapie, chimiothérapie et/ou hormonothérapie. (1)

Cancer de la prostate

Le cancer de la prostate représente le cancer le plus fréquent chez les hommes en France. Il survient dans environ 66 % des cas chez des hommes âgés de 65 ans et plus. Le risque de cancer de la prostate augmente avec l’âge et son évolution est lente dans la majeure partie des cas (10-15 ans) (1).

    • Le cancer de la prostate est :
      • une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules de la prostate. Selon son stade d’évolution, il peut être soit localisé dans la prostate, soit extra-capsulaire (le cancer franchit la capsule de la prostate).
      • 90% des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes dus à une transformation anarchique des cellules épithéliales qui forment le revêtement de cette glande (1).
    • Le cancer de la prostate est la 3e cause de décès par cancer chez l’homme (1).
    • Les facteurs de risques établis sont (1) :
      • L’âge. Le risque de cancer de la prostate augmente avec l’âge. Il est rare avant 50 ans et c’est autour de 70 ans que le nombre de cas diagnostiqués est le plus important.
      • Les antécédents familiaux. Ils prédisposent l’individu à l’une des 3 formes existantes de cancer de la prostate : i) La plus répandue, non héréditaire, est la forme sporadique ; ii) la forme familiale représente 20% des cas de cancer de la prostate, lorsqu’il existe au moins 2 cas de cancer de la prostate chez des apparentés) ; iii) la forme héréditaire se définit par l’existence d’au moins 3 cas de cancer de la prostate chez des apparentés ou de deux membres de la famille diagnostiqués avant 55 ans (5% des cancers de la prostate).
      • Certaines origines ethniques. Les hommes d’origine africaine (notamment afro-antillaise) ont un risque de développer un cancer de la prostate plus important que les personnes de type caucasien ; les asiatiques ont quant à eux moins de risque.
    • En 2013, 48 427 nouveaux cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués en France métropolitaine. En même temps, une légère diminution des décès a été observée de 2013 à 2017 ainsi qu’une relative baisse du nombre de nouveaux cas depuis quelques années (1).
    • Si un traitement est nécessaire, le chirurgien urologue, le radiothérapeute, le cancérologue (ou oncologue) et le médecin traitant décideront ensemble de la stratégie thérapeutique la plus adaptée (en fonction de l’âge, de l’état général, du degré d’évolution du cancer…) (1).
    • Le traitement du cancer de la prostate associe en général différents moyens thérapeutiques : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie et éventuellement chimiothérapie.

(1) AMELI : Comprendre le cancer de la prostate (consulté le 12/02/2020)

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